Le (seul) désavantage d'une splendide pièce éclatante de blancheur majestueuse, c'est qu'elle tolère très mal les éclaboussures de peinture -potentielles- générées par n'importe quel outil doté côté manche d'une personne genre, heu, moi.
Il n'y a que deux solutions (restons dans le légal) : retirer le pinceau des mains de la salissante (gGrRRrr) ou déplacer icelle dans un lieu avec un seuil de tolérance aux taches beaucoup moins élevé.
Mais entre les placards à loyers prohibitifs de notre belle ville lumière et les lieux publics peu enclins à accepter un vent de liberté pourtant salutaire dans le marasme actuel, la solution s'étiole dans un flou qui nimbe l'avenir d'une brume plus que vaporeuse.
Jusqu'à ce que, bon sang mais c'est bien sûr, la solution ne se pointe, limpide et pourtant source de futures courbatures level++ : utiliser le bout de jardin
ousqu'on va plus (because nouvelle terrasse level++ en soleil) pour poursuivre la maison en une sorte d'atelier de peinture/bricolage/vernissage/expo/vente/teuf-à-zique.
Comme toute quête classique, les niveaux se succèdent : vérification du PLU, projet de dossier, changement du PLU, nouveau projet de dossier, rêves de dossiers, dépôt de dossier, demandes de pièces complémentaires, correspondance à la Héloïse et Abélard, cauchemars de courriers... et un jour, les trompettes de la victoire sonnent enfin (la mairie envoie un courrier qui dit sobrement : oui). Joie. Ce qui paradoxalement n'est que le début de la quête concrète à base de Liroille Merlin, CastoMonAmi et relations avec biscotos incorporés. Après s'être rapidement demandé ce que font de leur temps libre les amis inscrits dans des salles de sport et avoir constaté que seuls les mormons s'entraident pour construire une étable (mais si tout le monde aide tout le monde, à raison de 1253 granges par an, je me sens lasse d'une grande force), on se retrouve sur le chantier à 2. Pétris de bonne volonté, certes mais bien vite pétris de courbatures car jouer au mikado avec des poutres de 6m de long demande un don de soi peu quotidien. Surtout un quotidien concentré en soirées et w-end.
Je vous raconte la suite lorsque je pourrai retourner à la boulangerie sans gémir.
De toutes façons c'est fermé jusqu'à lundi et on a du pain dans le congélo.
Comme toute quête classique, les niveaux se succèdent : vérification du PLU, projet de dossier, changement du PLU, nouveau projet de dossier, rêves de dossiers, dépôt de dossier, demandes de pièces complémentaires, correspondance à la Héloïse et Abélard, cauchemars de courriers... et un jour, les trompettes de la victoire sonnent enfin (la mairie envoie un courrier qui dit sobrement : oui). Joie. Ce qui paradoxalement n'est que le début de la quête concrète à base de Liroille Merlin, CastoMonAmi et relations avec biscotos incorporés. Après s'être rapidement demandé ce que font de leur temps libre les amis inscrits dans des salles de sport et avoir constaté que seuls les mormons s'entraident pour construire une étable (mais si tout le monde aide tout le monde, à raison de 1253 granges par an, je me sens lasse d'une grande force), on se retrouve sur le chantier à 2. Pétris de bonne volonté, certes mais bien vite pétris de courbatures car jouer au mikado avec des poutres de 6m de long demande un don de soi peu quotidien. Surtout un quotidien concentré en soirées et w-end.
Je vous raconte la suite lorsque je pourrai retourner à la boulangerie sans gémir.
De toutes façons c'est fermé jusqu'à lundi et on a du pain dans le congélo.