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Plus de 2500 petits cailloux...
J'ai commencé ce blog le 1er janvier 2004, déjà 10 ans de blog -bien tassés- dites-donc. J'ai beau faire de la "fausse peinture" (= peinture réalisée avec un stylet, pour les galeristes), j'aime aussi beaucoup le vrai papier. D'où l'envie d'avoir entre mes mains cette tranche de ma vie. 10 ans de bêtises, de barbouilles, de rencontres, en ptits livres à feuilleter même pendant une panne d'électricité. LivresBlurb10ans couverturesBlogPapierCaliRezo Comme je ne peux pas passer par un imprimeur classique (un tantinet ruineux comme plan), j'ai donc fait imprimer le tout via Blurb , qu'il est très bien niveau qualité et moyen-bien niveau prix. C'est très jouli, je suis contente. BlogPapier2004-01 Si vous voulez tenir entre vos vraies mains les archives du blogounet, ça se passe dans ma boutique, en achetant des bouquins en vrai papier de vrai arbre. (Pour info je touche 7 euros par livre vendu, je ne compte pas devenir riche. Mais de l'avis de mon banquier, ce serait pourtant une bonne idée.) LivresBlurb10ans2 Comme 10 personnes tellement gentilles (Chex, PrincessH, Capu, Kek, Mina, Boulet, Myriam, Jo, Chloé et Kiki) que ça en devient suspect m'ont offert des préfaces que j'ose carrément qualifier de panégyriques, je vais également vous les offrir ici comme amuse-bouches. De rien.   Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2004 - par Chex Préface de Chex

A l'automne 2003, PrincessH a appelé sa copine Cali pour savoir si elle savait ce qu'était un blog et comment ça marchait. Elle avait une page à faire sur le sujet et cherchait l’'avis avisé de spécialistes. A cette époque, Cali traînait sur les forums et devait faire figure d’'expert. Toujours prompte à aider son prochain, Cali proposa à PrincessH d'’installer un blog pour voir à quoi ça ressemblait vu de l'’intérieur. L'’expérience devait changer à tout jamais le rapport de Cali à son travail. Au 1er janvier 2004, elle décide de lancer son propre blog. Cette plateforme va lui permettre de laisser libre cours à sa créativité, sans craindre la modération des forums en vogue à l’'époque. Peintures numériques, dessins, photos, collages, scans, plaisanteries, devinettes... Les billets vont s'’enchaîner dès lors à un rythme d’'enfer, suscitant la joie de milliers de visiteurs quotidiens. 10 ans plus tard, Cali compte plus de 2500 articles en ligne. Facebook et Twitter ont sérieusement entamé l’'audience des blogs. On ne commente plus. On tag. On hash. On like. Pour célébrer dignement cette époque d'’effervescence et prévenir le jour où ces données informatiques seront devenues illisibles, Cali décide alors de réunir dans 10 volumes imprimés l’'ensemble de chaque année. Voici - entre vos mains - le premier volume. Retournez en 2004 et savourez chaque billet. Il n’'y a pas de date de péremption sur du Cali Rezo. Vous y retrouverez les incontournables conseils de Tata Cali, les quizz du genre qu'est-ce que c'est que ce truc ?”, une subite renommée sans précédent dans les plaines de l’'Oural (manifestement due au goût des cosaques pour la nudité après référencement du blog sur un site espagnol)... et surtout un panorama unique sur l’'oeuvre de Cali et ses différentes époques !

Bon voyage.
Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2005 - par PrincessH Préface de PrincessH Préface blog papier PrincessH Préface blog papier PrincessH Préface blog papier PrincessH Préface blog papier PrincessH Préface blog papier PrincessH
Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2006 - par Capu Préface de Capu Préface blog papier Capu
Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2007 - par Kek Préface de Kek

TALAAAAAAAAAM TADA DAAAAAM TU LULU

- Chers amis téléspectateurs et téléspectatrices, bonjour. Bonjour Maryse.
- Bonjour Pierre.
- Aujourd'hui nous allons vous présenter un objet tout à fait in-croy-able qui va, et j'en suis persuadé, vous émerveiller. Il est tout petit, il tient dans ma poche, regardez le voici, c'est ce fantastique couteau suisse.
- Il est vraiment magnifique, Pierre.
- N'est-ce pas Maryse. Cet objet, à l'air pourtant anodin, renferme une quantité incroyable de possibilités. Mais sans plus attendre, voyons-les en détail. Tout d'abord, en tournant cette petite molette comme ceci, un pinceau apparaît. Ce pinceau, mesdames et messieurs, n'est pas un simple pinceau comme vous en avez peut être déjà chez vous, non, c'est un pinceau numérique. Tout ce que vous allez peindre avec celui-ci se transformera immédiatement en œuvre d'art, c'est tout à fait incroyable et d'une ingéniosité sans limite. Mais ce n'est bien évidemment pas la seule possibilité de cet outil, multi-fonctions je vous le rappelle. Si je tire ici, une pince apparaît, et si j'appuie sur ce bouton comme ceci, un fil de cuivre se déroule. A l'aide de cette pince, donc, vous allez pouvoir réaliser des sculptures magnifiques autrement appelées «Tortillon».
- C'est vraiment étonnant Pierre.
- Tout à fait, et ce n'est pas fini ! Notre couteau suisse (qui est de fabrication française, point important) renferme également ce petit tube de colle pour faire des collages époustouflants, et voyez ici, si je tire là, comme ça, une palette d'aquarelles s'ouvre et vous permet de créer de véritables chefs d'œuvre. Bien évidemment, un appareil photo est intégré sur le manche et il prend directement des photos ahurissantes de beauté sans que vous n'ayez à faire quoi que ce soit.
- Et ce micro que je vois, à quoi sert-il ?
- Eh bien chère Maryse, grâce à ce micro vous chanterez comme vous n'avez jamais chanté ! Votre voix est transformée, toutes les notes sont bonnes. C'est absolument fan-tas-tique d'ingéniosité, une petite merveille je vous dis.
- En effet Pierre, et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, il s'agit là d'une véritable trousse à outil d'artiste, Tout devient possible avec ce couteau suisse magique.
- Ne vous fiez pas à sa taille, il est tout petit mais les possibilités sont immenses avec cet outil 100% inoxydable, garanti à vie et au prix ridiculement minuscule. Grâce à lui les idées de création vous arriveront par centaines, par milliers, et chaque fois, c'est un émerveillement qui ravit vos yeux. Regardez Maryse, elle est déjà en train de coudre un doudou !
- Ah ah oui Pierre, et je suis plutôt fière du résultat, regardez ! Promis, je vous le montre une fois terminé dans la prochaine émission. Au revoir, et bonne semaine ! Au revoir Pierre.
- Au revoir Maryse.

Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2008 - par Mina Préface de Mina Préface blog papier Mina
Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2009 - par Boulet Préface de Boulet Préface blog papier Boulet Préface blog papier Boulet
Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2010 - par Myriam Préface de Myriam

Extrait du Simarillion Universalis Era de Blogueis
Chapitre V, Alinea XVIII
Faerii CarminaCali RezoMagicus

Au tout début, ce fut une pousse... Une nouvelle vie, un rai de lumière rouge flamme dans la jungle sombre des blogs.
Les origines incertaines d'un tel roux sont suspectées provenant de Mars.
Bien vite, la petite pousse devint un arbre-fée, s'élançant vers le ciel et étendant ses multiples bras à talents dans toutes directions, assoiffée de faire, de peindre, de chanter, d'apprendre, d'expérimenter pour toujours pousser plus haut et toucher le firmament.
La tête dans les étoiles, certes, mais ses racines sont profondément ancrées dans un sol riche de 10 ans d'histoires magiques et de pure créativité.

Croyance populaire : il a été reconnu qu'avoir une CarminaCali RezoMagicus (à proximité de) dans sa maison ou son jardin, porte chance et félicité sur soi et les siens.

Et aussi elle a des grands yeux qui font peur (en vrai) (NdA)

Documentation rassemblée avec amour par Myriam "Charlie Menger" Catrin, heureuse amie et fan hystérique depuis plus de 10 ans (sans se lasser).

Préface blog papier Myriam dessin
Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2011 - par Jo Préface de Jo

Dix ans de blog de Cali Rezo ! Dix ans de messages quasi quotidiens, drôles ou émouvants, ou juste ordinaires, comme la vie mais toujours touchants. Un blog où Cali met de l'art dans sa vie et de la vie dans l'art. Un blog où elle partage sa vie avec ses visiteurs et leur laisse la parole (ou pas, selon l'humeur du jour). De cette accumulation de billets virtuels, Cali a extrait les meilleures feuilles, les meilleures fleurs, qu'elle nous offre aujourd'hui en un bouquet imprimé, sur du papier qu'on peut regarder, lire, toucher. Des bliblus touchants qu'on peut toucher, la boucle est bouclée.

Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2012 - par Chloé Préface de Chloé

Savoir regarder les belles choses
Il est des voyageurs peu chevronnés, qui s'émerveillent de paysages noircis, de ténèbres sans cesse renouvelées et de rocailles acérées. Il en est qui, cheminant, se font une religion des heures sombres.
Pardonnons-les : la tentation est grande, de croire que la gravité est la seule route valable. Pardonnons-les : j'ai été l’'une d’entre eux. J'ai été cette promeneuse avide d'obscurité, persuadée que les sentiers baignés de lumière étaient trompeurs.

Et puis, je suis passée de l'autre côté des cailloux. J'avais quinze ans. Découvrant soudain un havre coloré, peuplé de mille bestioles et de plantes vivaces. J'ai ajouté des couleurs à ma palette et ai peu à peu appris à décliner leurs nuances. J'ai traqué des bribes d’alphabet dissimulées, qui n'attendaient que d'être débusquées. Sur les pas de Cali, j'ai exploré les recoins du quotidien pour y dénicher des sourires cachés.
Chaque ville traversée, chaque paysage parcouru était truffé de clins d'oeils pour qui acceptait d'y prêter attention. J'avais atterri dans un monde où la vie fourmillait en permanence, où les sens gourmands venaient se rassasier encore et encore -  une sorte d'oasis des perceptions. Un refuge à la source intarissable, dont j'ai finalement décidé de ne jamais repartir.
Promeneuse infatigable, de vallée en vallée, j'ai exploré des horizons de plus en plus raffinés, de plus en plus délicats... Je les ai contemplés longuement, sachant qu'une vérité subtile s'y nichait et que –même si je ne pouvais la convertir en mots elle était en train de changer quelque chose en moi.
Dans cet étrange pays, j'ai compris que j'avais le choix. La force de saisir la beauté, même balbutiante. La chance de lire la lumière plutôt que l'ombre. Le pouvoir de décrypter les signes du bonheur. Et je me suis sentie libre.

La passante que j'étais a pris de nombreux détours avant de rencontrer la maîtresse des lieux. Humble flâneuse, qu'aurais-je à dire à celle qui avait bâti un tel domaine ? Un univers dont j'avais fait ma terre d'accueil, mon asile... Les années ont passé et nos déambulations nous ont finalement menées l'une vers l'autre, presque dix ans après mon arrivée.
La première rencontre avec Cali a eu le goût de retrouvailles. J'ai reconnu celle qui avait en partie façonné ma vision du monde. Dans sa maison, dans chaque objet, j'ai retrouvé sa capacité inouïe à métamorphoser l'ordinaire...  Et à le sublimer. Aujourd'hui, l'artiste que j'admirais est devenue une amie incroyablement précieuse. Au fil de nos conversations, des moments partagés avec elle, je crois comprendre ce qui la rend si magique, si rare... Cali porte un autre regard sur le monde, un regard qui ne se pose pas la question de la beauté ; un regard qui est la beauté.

Bannière pour la préface du blog papier Cali Rezo 2013 - par Kiki Préface de Kiki

Une sensibilité à fleur de peau, c'’est ce qui caractérise Cali et frappe ceux qui la connaissent. Tout ce qui l’'entoure, de près ou de loin, l’'enthousiasme ou la démolit et son humeur change au gré des événements et des rencontres. L'’injustice lui est insupportable -  la méchanceté aussi d’où ses “coups de djeule”. Mais peut-on être artiste si l’'on est indifférent ? Ce blog lui a permis pendant plusieurs années de montrer son travail, puisqu'’il est si difficile d'’être reconnu dans le secteur qu’'elle a choisi, celui de la peinture numérique. Mais les internautes sont parfois cruels et les commentaires blessants ! Et si elle a eu le bonheur grâce à lui de faire des rencontres, elle avait parfois l’'impression qu'’on lui demandait toujours plus... ou autre chose. Pourtant, il est évident, quand on fait un retour en arrière, que son style a beaucoup évolué, passant en quelques années des premières “klimteries” aux “fantômes”, qui traduisent le mouvement avec une dextérité stupéfiante. Et dans les portraits, elle saisit l’'âme de ses modèles, tant la ressemblance se situe à un niveau profond. Ce qui frappe aussi dans son travail est le rendu de la lumière, qui parfois semble même venir de l’'intérieur. Un autre de ses sujets de prédilection, qu’'on a rencontré au cours des années : les “pipoles”, dont elle a  fustigé avec humour les travers : l’'anorexie, la chirurgie (plus ou moins) esthétique, leur façon de s'’habiller et de se comporter. Et les photos retouchées dans les magazines. Dans le même registre de l’humour, j'’ai encore en mémoire les délicieux “conseils pourris de tata Cali”, les tableaux et gravures détournés, avec leurs sous-titres décalés. Et les phrases - avec ses commentaires - écrites par les internautes pour arriver sur son blog, qui me faisaient mourir de rire ! J’'ai aussi adoré ses carnets de voyage, moi qui ne bouge pas de chez moi. J’'y trouvais l’ambiance du pays qu’'elle visitait, la beauté des habitants qu'’elle rencontrait. Tous les matins, je rendais visite à ce blog, pour admirer les nouveaux dessins, partager l’humeur du jour, me réjouir des bonnes nouvelles, essayer de lui remonter le moral quand il était au plus bas... Et ce n'’est pas seulement parce qu’'elle est ma fille que je l’'aime, mais parce qu’'elle a du talent et que c’'est quelqu'’un de bien. Je sais, je ne suis pas objective - et j’'assume !

Cali contente joues rouges et sourire Je remercie donc ces gentils-sur-pattes tout plein tout plein, en finissant pas ma propre maman, comme aux Oscars, walaaa.
Vous pouvez retourner voir des gif de chats qui font les cons.